LE GREC ANCIEN A L'UNIVERSITE DE NEUCHATEL |
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Le 15 mars, le Grand Conseil a longuement débattu du plan d'intentions du rectorat et l'a accepté, supprimant ainsi les chaires de grec et d'italien. Le 3 février, le Conseil d'Etat soutient les lignes de force définies par le rectorat. Il admet les réserves émises par le Conseil de l'Université. Il confirme l'abandon de la chaire de grec ancien, mais estime que l'enseignement de base dans cette discipline doit pouvoir être étoffé si le nombre d'étudiants le justifie.
Le 26 janvier, la motion urgente est commuée en postulat lié. Elle sera discutée en mars, lors du débat sur l'Université. Le 25 janvier, Marianne Ebel et Giovanni Spoletini ont déposé une motion au Grand Conseil plaidant en faveur du maintien de l'italien et du grec à l'Université. La motion est soutenue par le groupe PopEcoSol.
Le 20 janvier, le Conseil de l'Université accepte le plan d'intentions en émettant quelques réserves.
Le 18 janvier également, le Sénat, l'assemblée des professeurs, refuse le plan d'intentions à une nette majorité. La manifestation du 18 janvier, organisée par la FEN (Fédération des étudiants neuchâtelois) a réuni entre 500 et 600 personnes, jusqu'à 1000 d'après les médias. Le cortège est parti de la cour de la Faculté des lettres et sciences humaines, sest arrêté devant le bâtiment du rectorat et sest ensuite rendu au Château. Le rectorat attendait les manifestants sur le perron. Le recteur a refusé de répondre aux différents intervenants qui se sont exprimés au nom des manifestants, réservant ses commentaires à la presse. Il na pas laissé entrer les porteurs de la pétition à lintérieur, sous prétexte quil ne sagissait pas dun bâtiment public. La manifestation sest terminée dans la Cour du Château où la pétition a été réceptionnée par la Chancellerie. La soirée du 17 janvier au Théâtre du Passage a remporté un vif succès. La grande salle du Théâtre était pleine à craquer. Entre 500 et 600 personnes sy sont pressées pour entendre les déclarations du directeur du Théâtre du Passage, Robert Bouvier, de lécrivain Georges Haldas, de Denis Knoepfler, professeur darchéologie classique et dhistoire ancienne à lUniversité de Neuchâtel et professeur au Collège de France, de Matteo Capponi, responsable du Groupe de Théâtre antique et initiateur de la soirée ainsi que dune représentante de la troupe de Lorenzo Malaguerra. Le public a ensuite pu assister à une remarquable représentation de lAntigone de Sophocle. La soirée sest terminée au son de la musique grecque dans le restaurant du Théâtre. La pétition en ligne est fermée le 16 janvier à 23h00. La pétition en faveur du grec a obtenu, toutes listes confondues (par écrit et en ligne), 6870 signatures. Depuis une soixantaine de messages sont parvenues à l'adresse grec@romandie.com pour manifester leur soutien.
Semaine du 20 au 24 décembre 2004La pétition d'italien arrive à plus de 1100 signatures
et celle de grec à plus de 1600. La pétition en ligne est
lancée sur Internet. Semaine du 13 au 17 décembre 2004Dans la foulée, les étudiants d'italien font circuler eux
aussi une pétition. Semaine du 6 au 10 décembre 2004Les étudiants en grec se mobilisent et font circuler une pétition demandant le maintien de la chaire.
Vendredi 3 décembre 2004Le rectorat présente ses réformes aux professeurs des différentes
facultés, sans qu'ils soient tous réunis. - suppression de la chaire de grec;
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